Les meilleures conditions pour réduire les risques de décrochage scolaire chez les élèves

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Par Daniel Hart
Les meilleures conditions pour réduire les risques de décrochage scolaire chez les élèves

Une étude récente de la Direction de santé publique de la Montérégie met le doigt sur les conditions gagnantes pour diminuer les risques de décrochage scolaire chez les jeunes de la région.

Trois facteurs aident les élèves à cet égard : avoir une estime de soi positive, de bonnes compétences sociales et évoluer dans un environnement social de qualité.

«Les résultats de l’enquête font ressortir l’importance d’agir à la fois sur l’estime de soi, les compétences sociales et l’environnement pour prévenir plusieurs problèmes auxquels peuvent être confrontés les jeunes. Les parents, les amis, l’école et la communauté peuvent tous jouer un rôle important pour favoriser la réussite et le bien-être des adolescents», fait valoir le directeur de santé publique de la Montérégie, Dr Jean Rodrigue.

En Montérégie, trois fois moins d’élèves sont à risque de décrocher parmi ceux qui ont un sentiment d’appartenance élevé à leur école, selon cette même enquête. Trois fois moins de jeunes vivent de la détresse psychologique parmi ceux qui ont un niveau élevé d’efficacité personnelle.

Le soutien et l’encadrement parental sont des facteurs de protection contre le décrochage scolaire, mais aussi contre les comportements sexuels à risque, la consommation de drogue et d’alcool. L’enquête nous apprend que trois fois moins de jeunes ont consommé de la drogue au cours des 12 derniers mois parmi ceux ayant déclaré un niveau de supervision parentale élevé.

Les parents, les amis, l’école et la communauté peuvent tous jouer un rôle important pour favoriser la réussite et le bien-être des adolescents Dr Jean Rodrigue, directeur de santé publique de la Montérégie

Les garçons et les filles présentent des portraits différents. Les garçons sont proportionnellement plus nombreux à déclarer un niveau élevé d’estime de soi et d’efficacité personnelle. À l’inverse, un niveau élevé de résolution de problème et d’empathie est davantage présent chez les filles.

La plupart des élèves considèrent bénéficier d’un soutien social élevé au sein de leur famille et auprès de leurs amis. Ils ressentent toutefois un appui moins grand dans leur milieu de vie scolaire.

L’Institut de la statistique du Québec a mené cette étude intitulée l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire auprès de 63 000 élèves du secondaire sur le territoire québécois dont 5700 résident en Montérégie. Les résultats reflètent la perception des jeunes qui ont été interrogés sur différentes facettes de leur vie. L’étude a été rendue publique peu avant la tenue des Journées de persévérance scolaire du 16 au 20 février.

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