À la piscine Paul-VI
Dans le but de rendre un dernier hommage à la sauveteuse Laurie-Ève Cormier et de commémorer sa mémoire, la Ville de Boucherville a inauguré lundi matin une plaque symbolique en souvenir de la jeune femme décédée au travail le 19 juillet 2013, à l’âge de 21 ans.
Une cérémonie presque intime s’est déroulée en présence des proches de la disparue, de sa famille élargie, d’élus municipaux et de membres du personnel de la Municipalité, dont la sauveteuse Mélodie Canada, collègue de Laurie-Ève.
Très émue dans les circonstances, la mère de Laurie-Ève, Élise Laporte, a pris la parole quelques instants pour exprimer un témoignage. « Je tiens à remercier la Ville de Boucherville pour le soutien qu’elle nous a accordé tout au long de la dernière année qui fut difficile. Cette plaque commémorative laisse une trace de ce qui s’est passé. Ce n’est pas seulement un deuil familial. Ce geste nous aide à poursuivre notre cheminement », a-t-elle affirmé.
« La Ville, le conseil et l’administration municipale ont été très touchés par ces événements. Afin de perpétuer la mémoire de Laurie-Ève, la municipalité est heureuse d’offrir cette plaque commémorative où parents, famille, amis et collègues pourront venir s’y recueillir », a mentionné le maire Jean Martel. Le premier magistrat a également rendu hommage à la sauveteuse Mélodie Canada qui travaillait aux côtés de Laurie-Ève le jour où le drame est survenu.
Le 19 juillet 2013, après un changement rapide des conditions météo, l’arrivée brusque de forts vents qui bousculaient les arbres avait incité les sauveteuses à la piscine Paul-VI à évacuer les enfants qui s’y baignaient. Tout de suite après que les enfants furent mis à l’abri, une imposante branche avait cassé et avait causé le décès de Laurie-Ève Cormier. Il s’agissait du premier décès d’une sauveteuse au travail au pays. Ce tragique événement avait soulevé tout un émoi dans la collectivité bouchervilloise. La jeune disparue travaillait pour la Ville depuis quatre ans.
