La Ville de Boucherville s’oppose à la décision de l’AMT

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Par Daniel Hart
La Ville de Boucherville s’oppose à la décision de l’AMT

Fermeture du stationnement incitatif situé rue Ampère le 1er avril

Les automobilistes qui ont l’habitude de garer leur véhicule au parc de stationnement incitatif situé rue Ampère, près de la sortie de Mortagne de l’autoroute 20, afin d’utiliser le transport en commun pour se déplacer, devront se trouver un autre endroit où laisser leur voiture durant la journée à compter du printemps.

L’Agence métropolitaine de transport, responsable de la gestion de ce site de 125 places depuis son ouverture en 1998, a choisi de le fermer à compter du 1er avril prochain.

Le conseil municipal de Boucherville a adopté une résolution lundi dernier afin de faire savoir à  l’AMT qu’il s’opposait à cette décision. Le maire Jean Martel a précisé que le conseil d’agglomération de Longueuil appuyait la démarche de Boucherville en ce sens tandis que la conseillère Alexandra Capone qui siège au conseil d’administration du Réseau de transport de Longueuil a ajouté que le RTL allait également apporter son soutien à la Ville dans ce dossier.

Depuis quelques années, ce stationnement incitatif est occupé à moins de 20% de sa capacité en moyenne au quotidien. À titre d’exemple, lors du passage de La Relève mardi dernier, on y dénombrait 25 véhicules garés. «Nous avons fait le choix de fermer le site en raison de son faible taux d’achalandage», a confirmé Claudia Martin, porte-parole de l’AMT.

Nous avons fait le choix de fermer le site en raison de son faible taux d’achalandage Claudia Martin, porte-parole de l’AMT

La décision de l’Agence repose sur des motifs économiques. Exploiter un parc de stationnement incitatif engendre des coûts, notamment pour le déneigement, l’éclairage et la sécurité des lieux. Lorsqu’il a été ouvert il y a une quinzaine d’années, ce site se voulait au départ une mesure d’atténuation temporaire durant des travaux routiers effectués sur l’autoroute 20. Le ministère des Transports du Québec avait accepté de prêter ce terrain à l’AMT.

Les pressions politiques feront-elles changer d’avis les administrateurs de l’AMT? Une question sans réponse pour le moment.

 

 

 

 

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