Un potentiel extraordinaire pour les entreprises métallurgiques du territoire de Marguerite-D’Youville, selon Bernard Landry

Un potentiel extraordinaire pour les entreprises métallurgiques du territoire de Marguerite-D’Youville, selon Bernard Landry
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Accord de libre-échange Canada-Union européenne

Lors d’un petit-déjeuner-conférence, organisé par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec, à Longueuil, M. Bernard Landry a entretenu plus d’une centaine de personnes sur différents thèmes touchant ce secteur d’activité et plus particulièrement sur le potentiel que représente, selon lui, la concrétisation prochaine d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne.

Pour M. Landry, les défis qui attentent les entreprises, face à ce nouveau marché exempt de tarifs douaniers, sont grands et peuvent aussi être une menace si on ne sait pas s’adapter à cette nouvelle réalité. Comme l’a rappelé M. Landry, « Il y a plus de 20 ans, lors de la négociation du libre-échange avec les États-Unis, les craintes anticipées étaient bien plus importantes et, finalement, celles-ci n’étaient pas fondées. Même Pierre Paquette, qui était un brillant économiste de la CSN, à l’époque, avant de faire le saut en politique, était contre. Par la suite, il n’a cessé de dire que j’avais raison de voir cet accord comme un geste positif pour l’économie québécoise ».

À travers toutes les données mentionnées lors de sa présentation, M. Landry a souligné que les défis qui attendent les entreprises métallurgiques, au cours des prochaines années, sont ceux liés à la main-d’œuvre et à l’augmentation de la productivité. Selon lui, il faut suivre l’exemple de certaines autres grandes puissances économiques, dont la France qui a une démographie et une productivité industrielle parmi les meilleures.

Étaient également présentes à cette rencontre, les mairesses de Contrecœur et de Sainte-Julie, Mmes Suzanne Dansereau et Suzanne Roy. Pour cette dernière, les propos de M. Landry démontrent qu’il faut être optimiste et croire que les entreprises de notre territoire sauront s’adapter à ces nouvelles réalités et en tirer profit. « Le secteur métallurgique représente une grande part des entreprises manufacturières de notre territoire et nous sommes convaincus que, par le dialogue, la concertation et le dynamisme qui les caractérisent, elles sauront devenir encore plus performantes et profiter du potentiel extraordinaire que représente ce marché de plus de 500 millions de personnes. »

Tout en secondant les propos de Mme Roy, Mme Dansereau, a rappelé que sa municipalité compte l’une des plus grandes entreprises métallurgiques au monde, Arcelor-Mittal, et que celle-ci, déjà très présente en Europe, sera bien positionnée pour relever le défi de l’ouverture d’un aussi grand marché, plus important que celui de l’Amérique du Nord.

Enfin, M. Landry a également souligné que les entreprises québécoises doivent aussi apprivoiser un autre marché en plein développement, soit celui de l’Afrique. Pour ce dernier, ce continent accomplit effectivement de grandes choses et il le fait bien, ce que confirme aussi M. Sylvain Berthiaume, directeur général du Centre local de développement (CLD) de Marguerite-D’Youville, qui organise justement une mission commerciale au Mali, pour l’hiver 2014, et à laquelle participeront des entreprises d’ici.

 

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