Le potentiel archéologique du Vieux-Boucherville fait l’objet d’une étude

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Par Daniel Hart
Le potentiel archéologique du Vieux-Boucherville fait l’objet d’une étude

Les traces laissées par ceux qui ont habité le territoire de Boucherville autrefois en intriguent plusieurs.

L’intérêt pour l’archéologie demeure toujours bien vivant aujourd’hui. Le Vieux-Boucherville s’avère un lieu prisé pour ce type de recherche. La Ville a mandaté la firme Ethnoscop afin que celle-ci réalise une étude de potentiel archéologique du Vieux-Boucherville et du parc la Broquerie. Les résultats de cette recherche ont été présentés la semaine dernière aux membres de la Société d’histoire des Îles-Percées, de la Société du patrimoine et du comité de citoyens du district 1 rassemblés à l’hôtel de ville.

Le travail consistait en premier lieu à effectuer un bilan des recherches archéologiques qui ont été faites à ce jour sur le territoire de la municipalité. Deux études antérieures ont été consultées, l’une remontant à 1980, l’autre, réalisée en 1989. Un autre volet du mandat accordé visait à proposer des interventions dans le but de vérifier si le potentiel archéologique est bien présent sur des endroits ciblés. Les chercheurs ont établi à onze le nombre de zones à potentiel archéologique.

L’un des sites d’intérêt se situe au cœur du Vieux-Boucherville. Il s’agit de « la palissade du bourg », à l’époque de la colonie. Pour se protéger, les habitants de la Nouvelle-France érigeaient une palissade autour de leur milieu de vie. Dans le village, cette structure était délimitée par les rues connues aujourd’hui sous les noms de Marie-Victorin et Saint-Charles, entre Pierre-Boucher et De la Perrière. Cinq portes d’entrée donnaient accès au bourg. À l’intérieur de cet espace, quelques sites offrent un potentiel archéologique : le terrain autour de l’église Sainte-Famille, du centre Mgr-Poisssant et la Résidence des Berges (ancien couvent).

Non loin de là, de l’autre côté de la rue Marie-Victorin, le parc Joseph-Laramée pourrait également faire place à des vestiges. Les archéologues considéreraient aussi effectuer des sondages manuels du côté de la rive du fleuve.

À plusieurs endroits identifiés, la firme Ethnoscop recommande que soient faites des interventions archéologiques préalables advenant qu’il y ait des travaux de construction prévus sur ces sites. À titre d’exemple, rue De Montbrun, et près de certaines maisons anciennes.

Cet été, des archéologues effectueront des fouilles sur quelques sites privés grâce au soutien de la municipalité. Un appel de proposition devrait être lancé sous peu.

L’objectif ultime de cette démarche vise à trouver des éléments intéressants qui auront une portée symbolique à l’occasion des fêtes commémoratives de Boucherville en 2017.

Précisons que l’étude de potentiel archéologique du Vieux-Boucherville qui vient d’être dévoilée sera disponible à la bibliothèque municipale au cours des prochains mois.

 

 

 

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