La santé des enfants et des aînés au cœur des discussions

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Par Daniel Hart
La santé des enfants et des aînés au cœur des discussions

25e colloque du Carrefour action municipale et famille

Près de 250 représentants du monde municipal de toutes les régions du Québec se sont rassemblés au Centre multifonctionnel Francine-Gadbois vendredi et samedi dernier où se tenait le 25e colloque annuel du Carrefour action municipale et famille.

La rencontre a permis des échanges sur les priorités qui seront mises de l’avant durant les prochaines années dans les politiques familiales des municipalités québécoises. La prévention dans le domaine de la santé, surtout chez les enfants et les personnes âgées, a émergé des discussions qui ont eu lieu lors des ateliers et conférences pendant deux jours.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, responsable des Aînés, Dr Réjean Hébert, de même que son homologue à la tête du ministère de la Famille, Nicole Léger, se sont tous deux adressés aux participants lors de la première journée de la rencontre. Dr Hébert a confirmé que le gouvernement déposera sous peu un projet de loi sur l’assurance autonomie, ce qui permettra d’avoir accès à des services et à du soutien pour les personnes vieillissantes qui restent à domicile. Quant à Mme Léger, elle a parlé de nouveaux volets du programme de soutien gouvernemental à l’élaboration des politiques familiales des municipalités.

L’un des défis auxquels sont confrontées les municipalités touche la lutte à la sédentarité. Chez les adultes, les personnes âgées de 50 ans et plus qui ne bougent pas beaucoup au quotidien réduisent leur espérance de vie d’environ six ans, selon les données actuelles. Or, les politiques familiales auront à tenir compte de cette réalité sociale et à faciliter la mise en place de mécanismes qui modifieront les comportements nocifs à la santé. Le bon vieux slogan « grouille avant que ça rouille » est d’actualité plus que jamais.

Les saines habitudes de vie se développent dès la petite enfance. Les municipalités auront un rôle à jouer afin de favoriser des activités parents/enfants qui aideront au développement global des bambins âgés de cinq ans et moins. Des études ont démontré que la grande majorité des jeunes filles ne pratiquant plus de sport à compter de l’âge de neuf ans ont tendance à opter pour la sédentarité dans les années qui suivent. Cette propension se répercute jusque dans leur vie adulte et pour longtemps.

Un chercheur ontarien a affirmé la semaine dernière qu’à peine 5 % des jeunes Canadiens âgés de 5 à 17 ans sont actifs physiquement. Être actif signifie pour ce groupe d’âge bouger une heure par jour en moyenne. En fait, la jeune génération passe beaucoup trop de temps devant des écrans de toutes sortes, ordinateur, appareils de jeux et autres tablettes électroniques. Alors qu’il est recommandé de limiter le temps passé devant l’écran à deux heures par jour à cet âge, la moyenne se situe plutôt entre six et sept heures au quotidien.

Le Carrefour action municipale et famille déposera ses recommandations quant à ce qui est ressorti à son 25e colloque dans un rapport qui sera présenté le 7 septembre prochain.

 

 

 

 

 

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