Les partenaires économiques de la Rive-Sud dégagent un consensus sur le besoin d’élargir l’autoroute 30 entre la 20 et la 10

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
Les partenaires économiques de la Rive-Sud dégagent un consensus sur le besoin d’élargir l’autoroute 30 entre la 20 et la 10
Robert Laflamme

Plusieurs membres de la communauté d’affaires de la Rive-Sud et bon nombre d’élus municipaux de la région s’entendent pour unir leurs forces communes afin de demander au gouvernement de procéder à l’élargissement à trois voies de l’autoroute 30 dans le tronçon situé entre la 20 et la 10 où se multiplient les congestions à différentes heures de la journée.

Aux yeux des gens d’affaires de la Rive-Sud, ce dossier est devenu prioritaire.

Tel est le principal consensus qui est ressorti du Lancement économique de l’autoroute 30, une rencontre qui s’est tenue vendredi dernier à l’Hôtel Mortagne de Boucherville sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud. Lors de cette demi-journée d’échanges, cette infrastructure routière formait le thème central de ce rassemblement axé sur le développement économique de la région.

Décrite comme le corridor économique de la Rive-Sud, l’autoroute 30 s’inscrit comme une composante incontournable de la plaque tournante du transport et des échanges commerciaux à l’échelle nord-américaine. Elle se veut la voie de contournement de Montréal pour le transport venant de l’Est du pays et constitue l’un des atouts de la couronne sud.

Pour la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, cette autoroute offre un potentiel de développement de premier ordre. De là l’importance de poursuivre les démarches auprès des instances supérieures afin d’en assurer une meilleure efficacité et fluidité. « Petit à petit, de plus en plus de gens vont utiliser l’autoroute 30. La congestion va devenir plus catastrophique. Ce qu’il y a de désolant, c’est qu’il n’y a pas de volonté de la part du gouvernement provincial pour l’élargir. Il n’y a aucun engagement en ce sens et c’est inadmissible », critique vertement le président de la CCIRS, Martin Fortier.

La ministre responsable de la Montérégie, Marie Malavoy, avait été invitée à clore la rencontre. Lors d’un point de presse qui s’est tenu au terme de son allocution, Mme Malavoy a indiqué que le gouvernement se pencherait sur des solutions à moyen terme, sans plus de précisions.

En matinée, le président-directeur général de Développement économique Longueuil (DEL) a dressé un portrait du potentiel de la Rive-Sud en mettant en valeur ses points forts. De son côté, un entrepreneur, Claude Robert, président du Groupe Robert, a témoigné de son expérience en lien avec l’utilisation de l’autoroute 30 et les difficultés qui s’y présentent.

Quatre élus municipaux de la couronne sud ont formé une table ronde sur les possibilités économiques de la Rive-Sud. Ce panel a regroupé la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, la mairesse de Longueuil et présidente de l’agglomération, Caroline St-Hilaire, la mairesse de Châteauguay, Nathalie Simon, et le maire de McMasterville, Gilles Plante.

 

 

 

 

 

Partager cet article