Plus de médecins de famille en Montérégie d’ici deux ans

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Par Daniel Bastin
Plus de médecins de famille en Montérégie d’ici deux ans

Le nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Réjean Hébert, a présenté dimanche dernier son plan d’action pour le renforcement de la première ligne de soins et la Montérégie est l’une des régions particulièrement visées par ces annonces.

« Le développement d’une première ligne de soins forte et accessible est la grande priorité de notre gouvernement en santé. L’objectif étant que, d’ici deux ans, 750 000 Québécois de plus soient inscrits auprès d’un médecin de famille. Pour atteindre notre but, j’annonce une série de mesures, soit le déploiement de nouveaux groupes de médecine de famille, le rehaussement de l’offre de services en GMF ainsi qu’une accélération de l’informatisation des GMF et cliniques médicales. »

À cette occasion, le ministre a annoncé la mise en place de six nouveaux groupes de médecine familiale, ce qui porte leur nombre à 250 à l’échelle du Québec. « Nous comptons en accréditer une cinquantaine de plus au cours des deux prochaines années, pour un total de 300. Notre objectif est que 75 % des médecins de famille adhèrent à un GMF », a-t-il ajouté.

Libérer les médecins

Lors de sa présentation, il a également annoncé une bonification de l’offre de services en GMF en réservant à cette fin un montant annuel récurrent de 10,5 millions de dollars pour l’embauche de professionnels en soutien aux médecins de famille. Cette mesure devrait aider à dégager du « temps médecin » et permettre l’inscription de nouveaux patients.

« Un élément essentiel de notre démarche de renforcement de la première ligne est l’accélération de l’informatisation des cliniques médicales. J’annonce donc l’entrée en vigueur, le 15 novembre prochain, du Programme québécois d’adoption des dossiers médicaux électroniques », a ajouté le ministre Hébert.

Une enveloppe de 60 millions de dollars sur quatre ans est prévue à cette fin. Ce programme permettrait également de libérer du temps pour les médecins de famille. « Le programme comporte aussi d’autres avantages, par exemple, une diminution du nombre d’erreurs de médication par l’adoption de l’ordonnance électronique, une réduction du nombre d’examens prescrits en double, une prise en charge plus facile par un autre médecin, et une pression moindre sur les urgences », a-t-il expliqué.

 

À propos des GMF

Les GMF sont des organisations volontaires réunissant des médecins qui s’engagent en tant que groupe à offrir une gamme variée de services et qui travaillent en collaboration avec des infirmières cliniciennes. En contrepartie de cet engagement, le groupe reçoit des ressources humaines, matérielles et financières propres à assurer l’accessibilité, la continuité ainsi que la globalité des services de santé à la population inscrite.

(Source : ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec)

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