La députée Marie Malavoy devient ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport

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Par Daniel Hart
La députée Marie Malavoy devient ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport

La députée de Taillon, Marie Malavoy, fait maintenant partie du conseil des ministres du Québec.

La première ministre Pauline Marois lui a confié la semaine dernière le portefeuille de l’Éducation, du Loisir et du Sport en plus de la nommer ministre responsable de la Montérégie, un territoire où vivent 1,4 million de personnes réparties dans 177 municipalités. De fait, il s’agit de la seconde région administrative la plus importante du Québec en termes de population, après Montréal.

Dans sa présentation protocolaire qui a suivi la cérémonie d’assermentation des membres du cabinet, Mme Marois a indiqué que la nouvelle ministre de l’Éducation devra notamment s’attaquer au décrochage scolaire et à la mise en place de la maternelle dès l’âge de quatre ans sur une base volontaire dans les milieux défavorisés. Il s’agit d’un des engagements électoraux du Parti québécois dans la récente campagne électorale.

Marie Malavoy se réjouit des défis qui l’attendent. Elle accepte ses nouvelles fonctions avec une ouverture tout en faisant preuve d’humilité. Dans les premiers jours qui ont suivi sa nomination, elle a rencontré le sous-ministre et un groupe de fonctionnaires qui oeuvrent au ministère qu’elle dirige afin d’échanger sur les projets à être mis de l’avant. « Je suis à l’étape de me faire une idée devant tous les éléments du dossier qui concerne la maternelle à compter de quatre ans, un sujet complexe. Je ne veux rien précipiter même si cet objectif est sur ma feuille de route », soutient la nouvelle ministre.

Le Parti québécois s’est aussi engagé à embaucher 600 personnes de plus sur une période de quatre ans pour assister les enseignants auprès des élèves en difficulté d’apprentissage. Ces futurs employés supplémentaires regrouperont des orthophonistes, orthopédagogues, psychologues, travailleurs sociaux et autres professionnels aptes à aider les enfants ayant des problèmes de comportement ou confrontés à la dyslexie. La ministre prévoit des rencontres dès cette semaine pour discuter de cet autre dossier en lien avec l’éducation.

Comme ministre responsable de la Montérégie, elle s’intéressera d’abord aux préoccupations du milieu, notamment la reconnaissance de la région de l’agglomération de Longueuil. Elle a l’intention de mettre sur pied un groupe de travail qui se penchera sur cette question afin de réfléchir sur l’impact d’une telle décision. Elle compte aussi faire cheminer le dossier de la municipalisation de l’aéroport de Saint-Hubert. L’instauration de voies réservées pour le transport collectif et l’installation de nouveaux parcs de stationnement incitatif font également partie des projets à court terme sur lesquels elle prévoit s’attarder. Par ailleurs, comme la Montérégie représente un vaste territoire, il lui faudra aussi déterminer les besoins des autres régions plus éloignées de la Rive-Sud.

En raison de ses nombreuses responsabilités, Marie Malavoy partagera son temps entre Québec et la  métropole. Elle sera à Québec les lundi, mardi, mercredi tandis que le vendredi, elle passera la journée au ministère de l’Éducation à Montréal. Elle se réservera le lundi pour son bureau de comté, dans la circonscription de Taillon. « Je veux aussi vivre avec ma famille et me préserver du temps pour mes proches », ajoute-t-elle.

 

 

 

 

 

 

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