Une infirmière préoccupée par la santé… des institutions politiques actuelles!

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Par Daniel Bastin
Une infirmière préoccupée par la santé… des institutions politiques actuelles!

Diane Massicotte, candidate d’Option nationale

Diane Massicotte est une infirmière de profession et son travail consiste à prendre soin des autres, voir à leur mieux-être. C’est avec ces mêmes préoccupations en tête qu’elle a décidé de se lancer en politique sous les couleurs de la formation Option nationale.

« Je ne suis pas une politicienne née, je suis une infirmière avant tout qui a décidé de faire le saut en politique parce que j’ai eu un sursaut d’indignation en regardant la télévision, en mars surtout je dirais, quand j’ai constaté à quel point il y avait des signes de corruption au gouvernement. Je me suis dit qu’il faut faire quelque chose », explique la candidate qui a fait également beaucoup de bénévolat au fil des ans.

« À partir de là, j’ai recommencé à parler politique avec mes amis, ce que l’on ne faisait plus. Puis, j’ai entendu un discours du chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, à l’université Laval et j’ai été renversée! Je me suis dit enfin quelqu’un qui vient me chercher. Je n’avais pas senti cette flamme en moi depuis René Lévesque! »

La dame de 57 ans a alors senti le besoin d’agir plutôt que de subir et elle a appelé au parti. « Ils m’ont demandé où je voulais m’impliquer et j’ai répondu dans Verchères, puisque j’ai vécu là pendant 30 ans. J’ai dû m’installer dans la région de Saint-Hippolyte afin de suivre mon mari qui avait été transféré, mais ça me faisait beaucoup de peine de partir. C’est comme un retour! », de sourire Mme Massicotte.

                Santé, bien sûr!

La santé est au cœur de ses préoccupations et elle aimerait qu’on retrouve plus d’infirmières dans les points de service et qu’elles soient outillées pour prendre certaines décisions afin de désengorger le système, un peu à l’image des « super-infirmières », qui permettent parfois aux patients d’éviter de se présenter à l’urgence. Dans le même ordre d’idées, elle souhaiterait également que les pharmaciens aient un rôle plus large à jouer dans la santé. « Je suis à l’intérieur du système et je vois comment tout ça fonctionne, ce qui marche et ne marche pas », fait-elle valoir.

Toutefois, ses préoccupations ne touchent pas que la santé puisqu’elle adhère à la plate-forme du parti Option nationale et elle y voit des éléments qui seraient susceptibles d’intéresser le grand public, dont la proposition d’un scrutin proportionnel, donnant une voix aux plus petits partis; la souveraineté du Québec, bien sûr; l’instauration d’un système de financement des partis politiques entièrement public et des élections à date fixe, pour éviter des situations comme celle que l’on vit présentement.

La candidate est également enthousiaste en rappelant que sa formation prône la gratuité scolaire de la maternelle au doctorat et qu’Option nationale veut faire de la réussite scolaire une priorité à l’échelle du Québec. De plus, le parti entend instaurer, de la maternelle au 5e secondaire, une période quotidienne d’éducation physique et de santé, incluant l’apprentissage de saines habitudes alimentaires.

Et, en véritable infirmière, quand Mme Massicotte parle d’environnement, elle utilise plutôt les termes « la santé de notre terre, de l’eau »…

« Je ne suis pas capable de rester derrière la télévision; il faut que je sois dans l’action. Je ne cherche pas une carrière, j’en ai déjà une, mais ce que je défends, j’y crois! », de conclure la candidate.

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