Stéphane Bergeron plonge dans la présente campagne électorale!

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Par Daniel Bastin
Stéphane Bergeron plonge dans la présente campagne électorale!

Comme beaucoup de Québécois, Stéphane Bergeron s’insurge contre la tenue d’élection en plein cœur de l’été, mais il a néanmoins décidé de « plonger » dans la présente campagne dans le cadre d’une fête à la plage (« Beach party ») tenue au complexe aquatique de Saint-Amable, le 3 août dernier, afin de dresser un bilan de son travail à titre de député.

C’est la première fois qu’il donne une entrevue en maillot de bain, mais si l’atmosphère était détendue, le candidat du Parti québécois et son organisation ne prennent pas les choses à la légère, loin de là, lui qui en est déjà à sa huitième campagne électorale, soit quatre au palier fédéral et quatre à l’échelon provincial.

« Les allégations de corruption qui pèsent sur le gouvernement Charest ont accentué le cynisme de la population et le déclenchement d’élection alors que les gens sont en vacances n’aide pas du tout », a-t-il lancé en ajoutant : « Les gens en ont soupé de voir les politiciens se crêper le chignon et c’est dans cet esprit que nous allons mener une campagne très positive. » M. Bergeron a décidé de présenter son propre travail, plutôt que de critiquer la performance du gouvernement libéral, qu’il qualifie néanmoins de très décevante.

Le candidat a rappelé que le rôle de l’opposition peut paraître ingrat pour plus d’un observateur, mais il estime que le Parti québécois a su obtenir des résultats intéressants dans de nombreux dossiers. « Imaginez ce qu’il en sera, lorsque les Québécoises et Québécois nous auront accordé leur confiance pour former le prochain gouvernement! »

                La « patente à gosse »!

Cocktail estival à la main (sans alcool!), il ajoute qu’on lui a confié des fonctions parlementaires variées et qu’il a toujours tenu à ne pas perdre de vue les intérêts de ses citoyens dans le cadre de ses fonctions.

« À la Sécurité publique, j’ai mis en exergue l’iniquité dont sont victimes de petites municipalités rurales de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont Calixa-Lavallée, au chapitre de la couverture policière. Finalement, mes responsabilités aux Affaires municipales m’auront permis de souligner l’importance d’assurer l’accès à Internet haute vitesse dans tous les secteurs ruraux du Québec, y compris ceux situés sur le territoire de la CMM. »

Le dossier dont il retire le plus de satisfaction est lié à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction, mieux connue sous le nom de Commission Charbonneau. « À titre de porte-parole de l’opposition officielle aux Transports, puis à la Sécurité publique, j’ai talonné le gouvernement Charest pour mettre sur pied une telle commission, me faisant du même coup le porte-voix, d’une certaine façon, de 80 % de la population québécoise qui désirait une telle commission. »

« J’ai talonné le gouvernement tous les jours, que ce soit en commission parlementaire, à l’Assemblée nationale et en dehors de celle-ci et, finalement, on l’a obtenu à l’arraché! La première version était timorée, je dirais même émasculée, et c’est ce qui m’a poussé à parler de « patente à gosse » dans les médias nationaux. Jean Charest a été forcé de donner du tonus à cette commission et d’accorder plus de pouvoirs à la commissaire, comme elle le demandait. J’ai maintenant bon espoir qu’elle pourra aller au fond des choses », de conclure le candidat. 

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