Sainte-Julie

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Sainte-Julie

Le plus récent palmarès de l’Indice relatif du bonheur (IRB) indique que Sainte-Julie a glissé du premier au troisième rang, délaissant son titre de « Ville du bonheur » à Rimouski.



L’écart entre les deux villes est néanmoins minime puisque seulement sept dixièmes de point séparent Sainte-Julie (79,3) de Rimouski (80,0). Il est à noter que le palmarès 2012 ne contient aucune autre municipalité de la MRC de Marguerite-D’Youville. Parmi les villes voisines qui y figurent, Boucherville occupe le 10e rang tandis que Longueuil se classe à la 25e place.



Le fondateur de l’Indice relatif du bonheur, Pierre Côté, fait toutefois une mise en garde sur son site www.indicedebonheur.com par rapport à ce récent classement. « Le palmarès 2012 se base sur 12 779 répondants, soit légèrement plus que celui de 2011. Évidemment, ce palmarès annuel est toujours ingrat et les marges d’erreur plus élevées. Aussi [je] vous invite à accorder une plus grande importance au palmarès cumulatif 2007-2012 pour vous faire une meilleure idée de la réelle position de chacune des villes. »



Au classement cumulatif 2007-2012, Sainte-Julie se retrouve donc encore en première position, ex aequo avec Repentigny. Les deux municipalités sont d’ailleurs les seules à maintenir depuis plus de cinq ans un indice relatif du bonheur supérieur à 80, soit 80,20.



Maintenant, à la lumière de ces résultats, la question que l’on peut se poser c’est, est-ce que les travaux de reconstruction du viaduc jusqu’en juillet teinteront les prochains résultats du palmarès de l’IRB?



C’est à suivre!



 



Qu’est-ce que l’indice relatif du bonheur?



L’Indice relatif du bonheur (IRB) est une façon nouvelle d’évaluer qualitativement et quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles. Son principe est basé sur le fait que tout être humain recherche, consciemment ou non, une situation qui s’approchera le plus possible de sa vision du bonheur. Cette dernière est variable et s’appuie sur des valeurs, des acquis et des sentiments qui diffèrent d’un individu à un autre. Ce que l’IRB évalue, c’est donc l’impression et la perception que les gens ont de leur propre état en posant directement la question aux personnes sondées afin de savoir si elles sont heureuses ou non et en leur demandant de situer leur état sur une échelle de 1 à 10.



(Source : Indicedebonheur.com)

Partager cet article