Pétition pour lutter contre l’intimidation à l’école

Pétition pour lutter contre l’intimidation à l’école

Constatant l’inaction du gouvernement dans le dossier de l’intimidation, l’opposition officielle a décidé d’agir, notamment en parrainant une pétition présentée par une élève de 13 ans de l’école secondaire l’Académie Les Estacades en Mauricie et qui réclame la mise en place d’un plan d’action efficace pour mieux lutter contre l’intimidation à l’école. Le député de Verchères, Stéphane Bergeron, s’est associé à cette campagne et a ainsi tenu à exprimer son soutien aux victimes d’actes d’intimidation et sa vive inquiétude face à l’inadmissible passivité du gouvernement dans ce dossier.

«Il n’est pas normal qu’une jeune victime d’intimidation en soit venu à commettre l’irréparable, c’est-à-dire le suicide, pour mettre un terme à ses souffrances et se sortir d’une situation qu’elle estimait sans issue. Nous avons le devoir, en tant qu’adultes, et plus encore si nous sommes parents ou élus, d’agir pour que notre jeunesse, qui constitue la plus grande richesse de notre peuple, puisse évoluer et se développer dans les meilleures conditions possibles. L’enfance et l’adolescence sont des moments qui devraient être enrichissants et mémorables. Malheureusement, il s’agit trop souvent de périodes difficiles et nous devons faire en sorte de soutenir nos jeunes pour qu’ils traversent ces étapes de leur vie le plus sereinement possible», d’indiquer M. Bergeron.

«Le ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports a mis en place un plan d’action, en 2008, qui s’est avéré complètement inefficace. Presque quatre ans plus tard, les événements malheureux des derniers mois prouvent que ce gouvernement n’a pas su s’attaquer convenablement à cette problématique et qu’il est complètement dépassé par la situation», constate le député de Verchères.

«Au Parti québécois, nous avons décidé d’agir. En plus de prôner la conclusion d’une entente avec Facebook, visant à exclure les “intimideurs” de ce média social extrêmement populaire chez les jeunes, et la mise en place d’un plan personnalisé de prise en charge autant des intimidés que des “intimideurs”, nous avons décidé de soutenir cette pétition visant à lutter contre l’intimidation. Puisque le gouvernement a manifestement lancé la serviette, les victimes d’actes d’intimidation peuvent compter sur le Parti québécois!» a conclu M. Bergeron.

Il est possible, jusqu’au 9 février, de signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale, au http://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2465/index.html.

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