Se promener sur un vélo BIXI dans les rues de Longueuil deviendra réalité à compter du printemps prochain. La Ville de Longueuil prévoit une entente initiale de sept ans avec la Société de vélo en libre-service, le même organisme qui gère les Bixis à Montréal, pour offrir ce service sur son territoire.
Le conseil municipal devait entériner une résolution à cet effet hier soir à l’hôtel de ville.
Au total, six stations de libre-service seront aménagées dans l’arrondissement du Vieux-Longueuil. Il s’agit de secteurs ciblés pour les utilisateurs éventuels : le métro Longueuil, la Place Longueuil, l’intersection des rues Saint-Charles et Châteauguay, un autre un peu plus à l’est, au coin des rues Saint-Charles et Saint-Jean, là où est situé le parc St-Mark, l’environnement immédiat du centre culturel Jacques-Ferron, angle des rues Guillaume et Grant, et sur la rue de Gentilly, à proximité du collège Édouard-Montpetit. Si la demande se manifeste pour des endroits additionnels, d’autres sites pourraient s’ajouter à cette demi-douzaine de stations. Pour l’heure, 70 vélos seront mis à la disposition du public.
La Ville versera 976 000 $ en sept ans pour la mise en place du service. Le ministère des Transports du Québec accorde à la Ville une aide financière de 236 000 $ pour ce projet. Fait à noter, les utilisateurs qui emprunteront un vélo à Longueuil et traverseront le pont Jacques-Cartier pourront le laisser à l’une ou l’autre des stations de Montréal. La même règle s’appliquera pour les usagers ayant pris leur vélo à Montréal et qui désirent le garer à Longueuil.
Le service BIXI est accessible trois saisons par année, du mois d’avril à novembre. Un abonnement de 24 heures coûte 5 $, ce qui inclut les 45 premières minutes d’utilisation. D’autres frais s’ajoutent selon le temps d’utilisation du vélo.
Le principe de location de vélo en libre-service a connu une popularité dans quelques pays européens au milieu des années 2000. À Montréal, il a été lancé au printemps 2009. À la fin novembre 2010, il y a un peu plus d’un an, on dénombrait 3,3 millions de déplacements durant l’année. Malgré ce succès populaire, le service s’est avéré déficitaire sur l’île de Montréal.