Une Verchèroise gravit le Kilimandjaro en appui à la recherche sur le cancer

Photo de Diane Lapointe
Par Diane Lapointe
Une Verchèroise gravit le Kilimandjaro en appui à la recherche sur le cancer
Karine Gingras-D’Anjou a atteint le sommet du Kilimandjaro au profit de la recherche sur le cancer et pour souligner l’anniversaire de décès de sa mère.

Pour souligner le vingtième anniversaire du décès de sa mère
Pour souligner le 20e anniversaire du décès de sa mère, une Verchèroise a réussi l’ascension du mont Kilimandjaro, la plus haute montagne d’Afrique. Karine Gingras-D’Anjou avait pour autre objectif de récolter de l’argent pour soutenir la recherche sur le cancer. Son aventure lui a permis d’amasser la rondelette somme de 7 000 $.
Âgée de 35 ans et mère de deux fillettes, Mme Gingras-D’Anjou est fière d’avoir réalisé le plus gros défi de sa vie. En raison d’un horaire très chargé, elle est agente de service correctionnel et travaille la nuit, elle n’avait jamais vraiment eu le temps de bien s’y préparer physiquement. « Je ne faisais pas de randonnée en montagne ni même du camping. Je ne pratiquais que du sport “soft” comme le yoga. Je m’étais promis d’aller gravir des montagnes aux États-Unis, comme le mont Washington, pour m’exercer, mais je n’ai pas eu le temps. Je n’ai finalement monté que les monts Saint-Hilaire et Orford. Et je m’étais entrainée sur le plan cardio dans un centre de conditionnement physique de Varennes », raconte Karine.
La jeune mère de famille est partie à l’aventure avec un groupe de onze personnes. L’excursion était organisée dans le cadre du Challenge SRC de la Société de recherche sur le cancer , du 29 septembre au 11 octobre derniers. « Étonnamment, je n’ai rencontré aucune difficulté. J’ai été la seule du gang à ne pas avoir eu de malaises liés à l’altitude ni de douleurs musculaires », ajoute-t-elle.
Presque chaque jour, elle se levait durant la nuit et partait avec les autres pour escalader la montagne. Certains jours, elle marchait en ascension pendant dix heures. « Des porteurs nous accompagnaient. Ils étaient toujours souriants, gentils et aidants. Et étonnamment, j’ai très bien mangé. Je voyage beaucoup et je pense que c’est au cours de ce voyage que j’ai le mieux mangé. »
Lorsqu’arrivée au sommet, à 5 895 mètres d’altitude, après une montée qui a duré 10 h 30 et sous une température très froide, Karine était évidemment extrêmement heureuse. « C’était un accomplissement, et en même temps, je ne le réalisais pas vraiment. Ça fait 20 ans que ma mère est décédée d’un cancer de l’utérus, à l’âge de 42 ans. Je voulais toucher le toit de l’Afrique en l’honneur de mon héroïne, Suzanne Gingras. » Le panorama était époustouflant, précise Karine qui a eu la piqûre. Elle aimerait éventuellement gravir d’autres sommets. « Je m’étais dit que si je réussissais à faire le Kilimandjaro, j’essaierais de faire les sept plus hauts sommets du monde. »

Partager cet article