Une aide financière de 24 370 $ accordée au Comité ZIP des Seigneuries

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Par Daniel Bastin
Une aide financière de 24 370 $ accordée au Comité ZIP des Seigneuries
Ces sommes permettront notamment de soutenir la réalisation de projets communautaires visant à conserver et à améliorer l'écosystème du fleuve Saint-Laurent. (Photo : ZIP des Seigneuries)

Le 13 août dernier, la ministre responsable de la région de la Montérégie, Lucie Charlebois, a annoncé, au nom de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, une aide financière de 24 370 $ accordée au Comité Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP) des Seigneuries. Cette somme est accordée dans le cadre du Programme Interactions communautaires, issu du Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026 (PASL 2011-2026), afin de soutenir la réalisation de projets communautaires visant à conserver et à améliorer l’écosystème du Saint-Laurent.
Le Comité Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP) des Seigneuries est un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir et de soutenir par la concertation régionale des actions visant la protection, la réhabilitation et la mise en valeur des ressources et usages liés au fleuve Saint-Laurent et ce, dans une perspective de développement durable. Son territoire comprend entre autres les municipalités de Contrecœur, Varennes et Verchères.
L’aide financière accordée à l’organisme lui permettra de caractériser les bandes riveraines afin de déterminer les problématiques liées aux rives et les zones prioritaires, de sensibiliser les propriétaires à l’importance des bandes riveraines et aux problématiques spécifiques à leurs terrains et d’élaborer un plan d’action qui définira des solutions adaptées pour l’amélioration de la qualité de l’eau, la diminution de l’érosion et la mise en valeur de la biodiversité de l’île Bouchard.
Protéger le Saint-Laurent
Dans le cadre du PASL 2011-2026, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec ainsi que Environnement et Changement climatique Canada mettent en œuvre le Programme Interactions communautaires en poursuivant les objectifs suivants: améliorer l’écosystème du Saint-Laurent; soutenir la mise en œuvre de projets issus de la communauté et visant la conservation de la biodiversité, la pérennité des usages et l’amélioration de la qualité de l’eau; soutenir la mise en œuvre de projets découlant d’un plan de gestion intégrée régional.
« La région de la Montérégie profite grandement de sa situation enviable aux abords du fleuve. Il est normal que nous veillions à conserver et même à améliorer l’écosystème de ce joyau qui soutient plusieurs de nos activités. Avec cette aide financière, le gouvernement du Québec réitère son intention de protéger le Saint-Laurent et ce, grâce à l’action des citoyennes et des citoyens qui vivent à proximité », a mentionné Lucie Charlebois, ministre responsable de la région de la Montérégie.

Parmi les plus importants au monde
Le système hydrographique du Saint-Laurent, y compris les Grands Lacs, figure parmi les plus importants au monde. Sa superficie de 1,6 million de kilomètres carrés le classe au troisième rang en importance en Amérique du Nord, après ceux du Mississippi et du fleuve Mackenzie. Il draine plus de 25 % des réserves mondiales d’eau douce et influence les processus environnementaux du continent nord-américain tout entier. Des Grands Lacs à l’océan Atlantique, le Saint-Laurent s’étend sur quelque 1 600 kilomètres. Il traverse le Québec d’ouest en est et recueille les eaux de 244 affluents. Quelque 60 % de la population québécoise vit sur ses rives.
Le Saint-Laurent constitue également un écosystème unique d’une grande richesse biologique. De nombreuses espèces d’oiseaux, de poissons et de plantes y vivent. Cet écosystème est d’ailleurs reconnu mondialement. Cette reconnaissance se traduit par ses quatre zones humides d’importance (convention de Ramsar), sa réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, reconnue par l’UNESCO, et son parc national de Miguasha, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. De même, le Saint-Laurent, son littoral et ses 600 îles comptent plus de 500 sites d’aires protégées, soit 20 % des sites d’aires protégées du Québec.

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