Six jeunes Bouchervillois participent au 32e Parlement étudiant du Québec

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Par Daniel Hart
Six jeunes Bouchervillois participent au 32e Parlement étudiant du Québec
Le 32e Parlement étudiant du Québec a réuni 140 étudiants de diverses régions à l'Assemblée nationale du 2 au 6 janvier. (Photo : (Mention de source : Michaël Laforest))

Six jeunes Bouchervillois font partie d’un groupe de 140 participants ayant siégé à la place des élus, dans l’enceinte de l’Assemblée nationale du 2 au 6 janvier, à l’occasion du 32e Parlement étudiant du Québec (PEQ). Lors de cet exercice particulier, une reconstitution des travaux de l’Assemblée Nationale qui a lieu chaque année, les étudiants âgés entre 18 et 25 ans, sélectionnés par recrutement, ont soit joué le rôle d’un député ou d’un journaliste. Alexandre Moranville-Ouellet (UQAM) tout comme Félix Pedneault (UQAM) ont tous deux porté l’habit de journaliste tandis que Tobie-Raphaël Godue (Université de Montréal), Jean-Michel Laliberté (Université Concordia), Claudia Delle Grazie (Université Concordia) et Marc-Antoine Côté (Cégep du Vieux-Montréal) ont figuré parmi le caucus des Rouges. Un Varennois, Axel Fournier, a été le chef de ce caucus.
Durant cette brève session estudiantine, deux formations politiques, les Bleus et les Rouges, ont présenté six projets de loi, deux budgets et deux projets de livre, qui portaient notamment sur l’intégration citoyenne, sur l’enseignement supérieure et sur la justice sociale. Les deux caucus ont formé chacun leur tour le gouvernement et l’opposition officielle.
« Il s’agit de la simulation parlementaire la plus réaliste au Québec. Les défis que les participants relèvent sont nombreux. Par exemple, les jeunes doivent prononcer des discours dans le Salon bleu, défendre leurs projets de loi en commission parlementaire ou encore faire face à la critique des médias », explique Elizabeth Normandeau, présidente du conseil d’administration de l’Assemblée parlementaire des étudiants du Québec, l’organisme derrière cette initiative.
Quant à l’équipe des journalistes, elle a produit deux journaux distincts chaque jour ainsi que des reportages radiophoniques et télévisuels qui ont alimenté les débats tout au long de l’exercice. « Cette simulation offre aux participants un condensé de la vie politique québécoise. Il s’agit d’une expérience éducative sans pareille, qui permet aux étudiants, autant chez les parlementaires que chez les journalistes, de se surpasser. Les talents, les connaissances et les convictions de chacun y sont mis à profit pour débattre d’enjeux majeurs pour la société québécoise », ajoute Mme Normandeau.

 

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