Un Indice relatif du bonheur record de 83,20 points
Le palmarès annuel de l’Indice relatif du bonheur (IRB) confirme encore cette année que les Julievillois sont les citoyens qui se disent le plus heureux du Québec! Le palmarès en est à sa huitième édition et c’est la quatrième fois que Sainte-Julie est élue Ville du bonheur de l’année, cette fois avec un IRB record de 83,20, c’est-à-dire 1,5 point de plus qu’en 2013. Il est à noter également que la ville demeure en tête du palmarès cumulatif depuis ses débuts, soit en 2006.
« Au fil de ces huit éditions du palmarès annuel IRB, Sainte-Julie ne s’est jamais classée plus loin que la 3e position. C’est la ville de Chambly, jamais loin au classement, qui arrive en 2e position avec un IRB moyen de 81,11. Toutes les autres villes enregistrent un IRB moyen inférieur à 80 », explique Pierre Côté, président et fondateur de l’Indice relatif du bonheur.
« Sainte-Julie confirme également sa position de tête du palmarès cumulatif de l’IRB avec une note moyenne de 81,10. Ce palmarès, le plus fiable, comprend maintenant 88 981 répondants, ce qui en fait, de loin, la meilleure mesure du bonheur municipal au Québec. »
Parmi les autres villes figurant sur ce palmarès 2014, notons que Chambly est 2e position et Victoriaville en 3e place. Rimouski, la ville championne des palmarès 2012 et 2013, arrive pour sa part en 5e position alors que la ville de Longueuil ferme ce palmarès comprenant 27 villes. Parmi les villes voisines, soulignons que Boucherville arrive en 15e position avec un IRB de 75,10.
Orientation famille au sens large
La mairesse Suzanne Roy s’est bien sûr réjouie de ce titre qui lui avait été également décerné en 2008, 2009 et 2011. « Sainte-Julie offre les services d’une grande ville et la chaleur et la proximité d’un village », a-t-elle expliqué. Ces résultats s’expliqueraient selon elle parce que la Municipalité offre notamment des services de qualité, des activités diversifiées, fait bonne place à la participation citoyenne, met des efforts pour assurer un environnement fleuri et bien aménagé, ce qui permet d’avoir une bonne qualité de vie pour l’ensemble des citoyens.
Un autre point qu’elle fait valoir, c’est que Sainte-Julie a pris il y a longtemps un virage « famille », qui inclut toutes les générations, obtenant notamment les accréditations de Ville amie des enfants et de Ville amie des aînés. La mairesse souligne aussi que Sainte-Julie est l’une des deux seules municipalités québécoises à avoir obtenu la certification Cinq Fleurons, en plus d’avoir reçu de nombreux prix pour ses initiatives, dont le Prix en Infrastructures municipales 2012 du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) et le Prix du Ministre en horticulture ornementale 2012.
« Le secret de notre bonheur collectif réside dans notre capacité à réunir tous ces éléments. Le conseil municipal travaille fort pour que les citoyens bénéficient des meilleurs services possible tout en maintenant un niveau de taxes parmi les plus bas comparativement aux autres villes de même taille », conclut-elle.
Un Québec un peu plus malheureux?
Si l’Indice relatif du bonheur est à la hausse à Sainte-Julie, le fondateur constate que celui-ci, basé sur un échantillon de 15 161 répondants, est à la baisse au niveau de l’ensemble des Québécois. Ainsi, ce dernier se situe à 75,90, en baisse de 2,1 points par rapport à celui de 2013 et près d’un point de moins par rapport à l’IRB moyen québécois global calculé depuis 2006, année de fondation.
Pierre Côté pense que cette baisse peut s’expliquer par un climat plutôt morose et teinté de cynisme. « Il est plus que temps de proposer des projets de société mobilisateurs aux Québécois afin de freiner un individualisme et de modifier une dynamique qui n’apportent rien de vraiment positif ».
Le prochain palmarès IRB pourrait confirmer ou infirmer cette tendance…
