Robert Bourgeois, forgeron à ses heures

Par Mélanie Savage
Robert Bourgeois, forgeron à ses heures
Robert Bourgeois partage sa passion pour la forge des 17e et 18e siècles, en présentant le métier de forgeron, d’événement en événement. (Photo : Oriane Wion)

Robert Bourgeois se passionne pour la forge depuis 2002; plus particulièrement celle des 17e et 18e siècles sous le régime français. Avec ses nombreux outils d’époque, il a partagé son adoration avec le public, le 9 juillet dernier, en représentant l’intérieur d’une forge de ce temps. C’est donc habillé en forgeron d’époque qu’il a expliqué le travail de la forge, la provenance du fer, l’origine et la fabrication des différents charbons, ainsi que l’évolution des outils au parc de la Broquerie.

« J’ai toujours voulu faire de la forge alors je me suis joint à la Société de reconstitution historique du Québec, qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui. Et pourquoi? Parce que ce sont dans nos racines!, d’exprimer M. Bourgeois. Au Québec, nous retrouvons surtout des pièces des 19e et 20e siècles du régime anglais, qui sont inaccessibles aux collectionneurs comme moi, alors je fais surtout affaire avec des connaisseurs de l’autre continent. »

Robert Bourgeois, membre des Fêtes patrimoniales de l’Acadie, et son plus vieil outil, un tourne broche du 17e siècle, fabriqué par les horlogers dans le temps.
Foyer, soufflet, crémaillère, tourte, lèchefrite enclume, bigorne et étaux n’ont plus de secret pour le forgeron amateur, qui est d’ailleurs connu pour avoir restauré deux croix de chemin; dont l’une, bien documentée, est située à Saint-Alexandre, à l’intersection des rangs Kempt et Saint-Gérard.

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