Québec solidaire veut prendre racine dans le cœur des électeurs de la circonscription

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Par Daniel Bastin
Québec solidaire veut prendre racine dans le cœur des électeurs de la circonscription
« L’accueil des gens est très bon, très positif. Je crois qu’ils réalisent que nous n’arrivons pas avec ce que j’appelle des mesures-pansements, comme les autres partis, mais plutôt avec des projets de société », mentionne le candidat de QS, Jean-René Péloquin. (Photo : QS)

Autrefois joueur marginal lors des précédentes élections provinciales, Québec solidaire prend lentement sa place dans le cœur des électeurs, comme a pu le constater le candidat de la formation politique dans la circonscription de Verchères, Jean-René Péloquin.
« J’ai commencé ma campagne électorale sur le terrain dès le mois de juin et, si au début je devais me faire connaître des électeurs, ils sont de plus en plus nombreux à me reconnaître et à m’aborder pour me parler des engagements de Québec solidaire », explique le résident de Saint-Amable de 36 ans qui est père de quatre filles.
Selon lui, un des engagements qui intéressent le plus les électeurs de la circonscription de Verchères, c’est l’assurance dentaire publique pour tous, alors que, d’ici 2022, Québec solidaire compte rembourser 100 % des soins dentaires pour les moins de 18 ans et les personnes bénéficiant de l’aide sociale, de même que 80 % des soins de prévention (nettoyage) et 60 % des soins curatifs (réparation d’une carie, couronnes, dentiers, etc.) chez les adultes.
« Les gens veulent savoir où nous prendront l’argent pour assumer les 900 millions de dollars environ que coûteraient cette mesure et je leur explique que nous aurons le courage de revoir la récente et généreuse entente avec les médecins-spécialistes, ce qui dégagerait environ un milliard de dollars. Les médecins auraient toutefois la parité avec leurs confrères de l’Ontario, ce qu’ils demandaient au tout début des négociations. »
Gratuité scolaire et CLSC 24 h sur 24
« Les familles sont aussi très intéressées par notre promesse de la gratuité scolaire, du CPE au doctorat. Là encore, les gens demandent où nous iront chercher l’argent et je leur rappelle que l’entreprise Bombardier à elle seule a reçu près de deux milliards de dollars de nos taxes au cours des dernières années! C’est un choix politique que nous ne feront pas à Québec solidaire », d’ajouter l’enseignant dans une école publique à Saint-Hyacinthe qui mène de front une maîtrise en gestion de l’éducation.
« Cette gratuité scolaire se financerait par une imposition supplémentaire des citoyens les plus riches, c’est-à-dire ceux qui gagnent plus de 90 000 dollars par année et qui représentent grosso modo 25 % des contribuables de la province de Québec. »
« Il y a des engagements de Québec solidaire qui sont moins connus, mais qui intéressent aussi les familles quand je les rencontre sur le terrain, entre autres l’ouverture des CLSC 24 heures sur 24, pour que les citoyens puissent avoir accès à un médecin et du personnel qualifié en tout temps, ce qui serait très important pour les gens et qui permettrait de désengorger les urgences du même coup », d’expliquer le candidat qui en est à sa première expérience électorale.
« L’accueil des gens est très bon, très positif. Je crois qu’ils réalisent que nous n’arrivons pas avec ce que j’appelle des mesures-pansements, comme les autres partis, mais plutôt avec des projets de société, des changements à long terme tout en s’occupant vraiment de l’environnement qui tient à cœur aux gens que je rencontre. La réponse des gens est très stimulante! », de conclure avec le sourire Jean-René Péloquin.

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