La politique familiale dont le Parti Québécois a doté le Québec sera poursuivie

La politique familiale dont le Parti Québécois a doté le Québec sera poursuivie
(Photo : iStock)

Dans la foulée du caucus présessionnel du Parti Québécois, au cours duquel l’ex-député et co-auteur du célèbre rapport «Un Québec fou de ses enfants» qui allait donner naissance à la politique familiale du Québec, monsieur Camil Bouchard, a confirmé qu’il reprenait du service à titre de conseiller spécial à l’enfance et à la famille auprès de Jean-François Lisée, le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, a rappelé les engagements alors dévoilés en faveur de l’égalité des chances, la réussite éducative des enfants ainsi, que l’allégement du fardeau financier des familles.
«Selon les fiscalistes Luc Godbout et Suzie St-Cerny, la politique familiale développée et mise en oeuvre par le Parti Québécois aurait littéralement fait du Québec le ‘‘paradis des familles’’. Mais cette politique a été mise à mal par les gouvernements Charest et Couillard, qui n’ont eu de cesse de favoriser les garderies privées – parfois détenues par d’anciens donateurs à la caisse du parti libéral… – offrant trop souvent des services de moindre qualité, puisqu’elles ne sont pas tenues d’offrir le programme éducatif des CPE et d’engager du personnel dûment qualifié. Qui plus est, en instaurant la ‘‘modulation’’ des tarifs, Philippe Couillard a rendu d’autant moins attrayants les services de garde subventionnés. Or, le réseau de la petite enfance suscite l’envie, à l’extérieur de nos frontières. Pourquoi devrions-nous négliger cette autre réussite québécoise, au point de la vider inexorablement de sa substance et de sa pertinence, comme se proposent de continuer de le faire libéraux et caquistes. Nos enfants ne méritent-ils pas que nous investissions dans leur avenir, qui est également le nôtre? Au Parti Québécois, nous pensons que oui; nous croyons, en effet, que l’avenir de nos tout-petits ne doit pas faire l’objet d’un ‘‘modèle d’affaires’’, dont l’objectif premier est d’assurer la rentabilité au profit des seuls propriétaires de garderies», a déclaré Stéphane Bergeron.
Abolition de la «taxe famille»
«La ‘‘modulation’’ des tarifs des services de garde subventionnés est devenue une véritable taxe affectant lourdement le budget des familles, particulièrement de la classe moyenne. Nous abolirons cette ‘‘taxe famille’’ et reviendrons à un tarif unique indexé de 8,05$ par jour pour un premier enfant en service de garde subventionné. Pour un deuxième enfant, le tarif quotidien sera réduit de moitié et, à partir du troisième enfant, l’accès au service de garde subventionné sera gratuit. Après avoir dû composer avec des augmentations de tarifs de toutes sortes, ces quatre dernières années, ce sont 100 millions de dollars qui retourneront ainsi dans les poches des familles! Et dans le but de répondre à la demande, nous accélérerons également le développement de places en CPE », d’ajouter monsieur Bergeron.
«Chaque enfant, peu importe son milieu d’origine, doit avoir droit aux mêmes chances dans la vie, les mêmes outils pour favoriser sa réussite et réaliser ses rêves. C’est ce que permet le réseau des services de garde subventionnés, dont, au premier chef, les centres de la petites enfance, les fameux CPE, unanimement reconnus pour leur grande qualité», de conclure Stéphane Bergeron.

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