La Nouvelle-France revit l’espace d’une journée mémorable à Contrecœur!

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Par Daniel Bastin
La Nouvelle-France revit l’espace d’une journée mémorable à Contrecœur!
L’époque de la Nouvelle-France a repris vie devant les yeux admiratifs des spectateurs à l’occasion d’un événement bien spécial, la Journée de l’histoire : Pécaudy débarque à Contrecœur! (Photo : Courtoisie)

L’époque de la Nouvelle-France a repris vie devant les yeux admiratifs des spectateurs à l’occasion d’un événement bien spécial, la Journée de l’histoire : Pécaudy débarque à Contrecœur, alors que la population était conviée à revivre cette rude époque en compagnie du fondateur de la municipalité et de plusieurs membres de son entourage lors d’une activité qui a rappelé toute la richesse de son passé.
Pour l’occasion, plus d’une cinquantaine de personnes costumées accueillaient les visiteurs au parc Cartier-Richard où l’on pouvait découvrir divers métiers anciens tels que celui de relieur de livres, potier, forgeron, tonnelier ainsi que sage-femme. Il y avait également des représentantes du Cercle de fermières et des Filles du roi, alors que des soldats et des miliciens ont fait parler la poudre afin de bien défendre le territoire!
Les 350 premières personnes à se présenter sur le site ont pu goûter à « La soupe à Pécaudy », recevoir un certificat de citoyenneté ainsi qu’un drapeau aux couleurs du régiment Carignan-Salières, celui avec lequel le fondateur de Contrecoeur est arrivé en Nouvelle-France.
Dans son allocution, le député de Verchères, Stéphane Bergeron, a rappelé qu’il fallait « être inspiré » pour s’établir en ces lieux bien souvent hostiles et il a notamment parlé de cet étendard. « L’événement d’aujourd’hui fait le pont entre le passé et le présent, entre Antoine Pécaudy et Maud Allaire, et cela est tout particulièrement symbolisé par la présence du drapeau du régiment de Carignan-Salières, qui, comme tous les drapeaux français de l’Ancien Régime, comportait la fameuse croix blanche qu’on retrouve encore aujourd’hui sur notre drapeau national, le fleurdelisé. C’est la couleur des cantons qui distinguait les services ou régiments les uns des autres. Dans le cas du drapeau de Carignan-Salières, ce sont les couleurs des deux régiments, qui, par leur fusion, lui ont donné naissance, soit le bleu et le rouge, qui apparaissent écartelées en tranché et coupé dans les quatre cantons. »
Ce grand courage a aussi été évoqué par René Laprade, président du conseil d’administration des fêtes du 350e anniversaire, quand il s’est adressé à Antoine Pécaudy. « Mais regardez ce que vous avez engendré, admirez ce qu’est devenue votre seigneurie, voyez la fierté qui émane de ceux qui sont maintenant les gardiens de votre héritage. Par vos gestes et ceux de tous les soldats qui ont donné naissance à notre ville, vous avez inspiré notre devise : À cœur vaillant, tout est possible! »
La Journée de l’histoire a également été marquée par le lancement du livre de photos souvenirs, une œuvre exceptionnelle produite par Robert Binette et Suzanne Parmentier, membres de la société d’histoire et du conseil d’administration de la Corporation du 350e.
Notons en terminant que la Fabrique avait ouvert les portes de l’église de 10 h à 11 h pour présenter une exposition d’objets empreints d’histoire, alors que le concours pour choisir l’emblème aviaire de Contrecoeur a aussi été lancé lors de cette grande journée.

Un livre de photos souvenirs en cadeau pour le 350e de Contrecœur

Un livre mettant en valeur plus de 350 photos pour se souvenir du passé et d’une partie des 350 ans d’histoire de Contrecœur a été lancé le 9 juin dans le cadre de la Journée de l’histoire : Pécaudy débarque à Contrecoeur. Cet album est le fruit de plus d’un an de recherches menées dans les archives de la Société d’histoire de Contrecœur, celles de la Société historique Pierre de Saurel, du musée Mc Cord, des archives nationales de Montréal et de divers collaborateurs qui ont généreusement participé à ce livre de photos souvenirs en partageant leurs trésors de famille et ou en identifiant certaines photos. Dans ce livre, ce sont les photos qui racontent l’histoire. L’ancienne route de la Grande Côte, les premières rues du village, les champs avant les développements, le bateau à vapeur qui reliait Contrecœur à Montréal et à Sorel, le visage de nos prédécesseurs en sont les vedettes. Une belle façon de s’approprier notre histoire, nos histoires.
« Le cœur de ce livre est fait de la collection de cartes postales de Céline Gaudet Chevigny qui remontent aux années 1910 à 1920. On y voit la beauté des maisons du village trop souvent cachée à nos yeux par les arbres magnifiques qui bordaient nos rues », affirme Robert Binette, coauteur du livre. « Nous nous sommes concentrés sur les documents remontant à la première moitié du siècle dernier, tout en faisant des incursions jusque dans les années 1960 et 1980 », ajoute Suzanne Parmentier, l’autre coauteure du livre, présidente de la société d’histoire et membre du conseil d’administration de la Corporation du 350e anniversaire de Contrecœur.
« Le méticuleux travail réalisé par les concepteurs de ce livre est colossal et a nécessité des centaines d’heures aux deux coauteurs passionnés d’histoire et de photographies. Il a été imprimé sur papier de qualité et relié selon les règles de l’art. La population de Contrecœur est choyée de pouvoir compter sur une œuvre témoin de l’histoire de leur ville comme ce livre », souligne avec fierté René Laprade, président du conseil d’administration de la Corporation des fêtes du 350e. Le prix du livre a été fixé à 25 $ et est disponible dès maintenant. « Il s’agit d’un prix avantageux pour ce livre de photos souvenirs d’une grande qualité, une pièce de collection d’une valeur inestimable. Pour notre comité, il était important de le rendre abordable afin qu’il se retrouve dans le plus de demeures possibles », a ajouté M. Laprade.
Il est possible de se procurer dès maintenant le livre à la mairie et au Centre multifonctionnel de Contrecoeur ou à la Maison Lenoblet-du-Plessis.

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