Ne touche pas à mon français!

Ne touche pas à mon français!
Réaction du député fédéral de Montarville, Michel Picard, vis-à-vis les coupures administrées par le gouvernement Ford à l’égard des Franco-Ontariens.

(Réaction du député fédéral de Montarville, Michel Picard, vis-à-vis les coupures administrées par le gouvernement Ford à l’égard des Franco-Ontariens)

Ne touche pas à mon français!
Encore une fois, nous assistons à l’oppression d’une communauté linguistique à la suite de l’annonce du gouvernement Ford d’éliminer le Commissariat aux services en français et d’annuler le financement pour la création d’une université francophone en Ontario. Mais cette fois, c’est la Francophonie pancanadienne qui s’est réveillée pour manifester son mécontentement.
Le fait français au Canada est quasi unique en son genre en Amérique. La culture et l’histoire francophone sont une partie intégrale de l’identité et de l’ADN du Canada au même titre que la culture et l’histoire des anglophones. Cette pluralité linguistique offre à notre population le luxe et la plus-value de s’exprimer dans les deux langues et c’est une richesse que nous devons chérir.
Il est donc désastreux de voir que le gouvernement ontarien ne reconnaisse pas l’importance de soutenir et de préserver la quintessence de ce qu’est d’être un(e) Canadien(ne) – le bilinguisme. Les communautés linguistiques vivant en situation minoritaire, tels que les francophones hors Québec et les anglophones au Québec, repoussent tous les jours le rouleau compresseur de l’assimilation. Ces minorités luttent quotidiennement pour préserver leur langue maternelle.
C’est donc dans l’espoir de voir un jour, un pays où les communautés linguistiques en situation minoritaire ne soient pas le bouc émissaire d’un gouvernement austère, que je me joins à ma collègue, la ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, et à tous les francophiles au pays pour m’opposer et pour dénoncer les mesures voulant faire reculer les droits de 2 millions de francophones vivant hors Québec.

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