L’usine de biométhanisation à Varennes reçoit le feu vert du ministère de l’Environnement

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
L’usine de biométhanisation à Varennes reçoit le feu vert du ministère de l’Environnement
Le centre de traitement intégré des matières organiques par biométhanisation et compostage à Varennes a enfin obtenu l’aval de Québec et les travaux de construction pourront débuter dans les prochaines semaines. (Mention de source : courtoisie)
Le centre de traitement intégré des matières organiques par biométhanisation et compostage à Varennes a enfin obtenu l’aval de Québec et les travaux de construction pourront débuter dans les prochaines semaines. (Mention de source : courtoisie)
Le centre de traitement intégré des matières organiques par biométhanisation et compostage à Varennes a enfin obtenu l’aval de Québec et les travaux de construction pourront débuter dans les prochaines semaines. (Mention de source : courtoisie)

Après plus d’un an d’attente pour l’obtention du certificat d’autorisation environnemental, voilà que le centre de traitement intégré des matières organiques par biométhanisation et compostage à Varennes a enfin obtenu l’aval de Québec dans ce dossier et les travaux de construction pourront débuter dans les prochaines semaines.
À terme, l’usine produira du biocarburant à partir, notamment, des restants de table de la population des 27 municipalités formant les MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youville et de Rouville. Lors du lancement de ce projet, les responsables espéraient pouvoir commencer les opérations à la fin de 2015, mais avec le délai occasionné par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC), il est maintenant question d’une ouverture en 2018.
Selon les estimations, la construction pourrait prendre de 12 à 18 mois et elle devrait débuter très bientôt sur les terrains situés en face d’Éthanol GreenField à Varennes, à plus d’un kilomètre de la zone résidentielle. Le coût estimé du projet est de 59 millions de dollars, dont 31 millions seraient octroyés par le gouvernement du Québec.
Les matières organiques nécessaires à la production de biocarburant seraient fournies par les bacs roulants bruns, l’Organibac, dont la distribution devait s’effectuer au cours des prochains mois. Rappelons à ce sujet que les trois MRC concernées sont regroupées sous la Société d’économie mixte de la couronne sud (SEMECS), qui gère le projet, alors que c’est le consortium formé de CCI BioEnergy (Ontario) et BTA International (Allemagne) qui a été sélectionné afin d’assurer la mise en application de la solution technologique de biométhanisation.
Il est à noter qu’une vidéo d’information explique les étapes du processus de traitement des matières organiques, de la cuisine à l’usine, avant de devenir un biogaz et un fertilisant biologique. On y affirme notamment que le processus de transformation s’effectuera dans un environnement anaérobique, c’est-à-dire sans oxygène et qu’il ne devrait pas causer d’odeurs lors du processus de transformation. On peut visionner cette capsule vidéo sur le site Internet de la SÉMECS, à l’adresse www.semecs.ca ou sur ceux des MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youvillet et de Rouville.

À propos de la SÉMEC
La Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SÉMECS) est une entreprise formée des municipalités régionales de comté (MRC) de l’Est de la couronne sud de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), soit les MRC de La Vallée-du-Richelieu, de Marguerite-D’Youville et de Rouville, ainsi que de l’entreprise privée Biogaz EG, formée par Éthanol GreenField Québec et le Groupe Valorrr.
La SÉMECS a comme activités et compétences la mise en place et l’exploitation d’une entreprise de traitement et de valorisation des matières organiques par la conception, la construction, le financement, l’exploitation et l’entretien d’un centre de traitement intégré des matières organiques par biométhanisation et compostage, et ce, pour desservir les territoires des trois MRC fondatrices comprenant 27 municipalités, pour une population d’environ 235 000 personnes.

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