Les plus beaux souvenirs des Fêtes de Ginette Reno

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Par Diane Lapointe
Les plus beaux souvenirs des Fêtes de Ginette Reno
Ginette Reno célèbrera Noël à Boucherville pour la première fois avec son « petit-petit-fils ».

C’est bien connu, Ginette Reno adore le temps des Fêtes. Mais lorsqu’elle était jeune, ce n’est pas Noël qu’elle fêtait, mais plutôt le Nouvel An, comme d’ailleurs la majorité des Québécois à cette époque.
« Dans ma famille, à Noël, nous allions à la messe de minuit et quand nous revenions, on mangeait un sandwich au jambon et on allait se coucher. Nous n’avions pas de sapin décoré, nous étions beaucoup trop pauvres pour cela.
Mais, j’aimais aller me promener dans les rues de Montréal, particulièrement sur l’avenue Mont-Royal, pour regarder les vitrines des magasins et les décors de Noël. Pour moi, c’était magique.
Chez nous, on fêtait la veille du Nouvel An. Nous allions tous chez mes grands-parents paternels. Nous étions une cinquantaine, et il y avait trois tablées. Nous mangions du ragoût de pattes de cochon avec des pâtes. C’était « écœurant », comment c’était bon! Les vieux jouaient aux cartes et nous, les jeunes, on dansait sous la musique d’Elvis Presley. On faisait jouer les disques sur un gramophone.
Ma grand-mère qui était une septième fille avait le don de faire arrêter le sang. Elle donnait à tous un cadeau, qu’elle avait parfois confectionné elle-même. C’était magnifique!
Vers une certaine heure, mon grand-père, qui en fait n’était pas mon grand-père biologique, car celui-ci était décédé depuis longtemps, nous appelait tous dans la cuisine. Et là, il nous disait qu’il nous aimait comme si nous étions ses vrais enfants. Il devait être saoul, c’est certain!»
Noël
Une année, lorsque ses deux premiers enfants étaient petits. Ginette Reno a eu l’idée d’orchestrer une mise en scène avec le père Noël. « À notre retour de la messe de minuit, il y avait des haut-parleurs dans ma voiture, et je mettais mon album de Noël. Sur le chemin, nous avons rencontré le père Noël dans une « sleigh » tirée par des chevaux. Il pleurait. Nous nous sommes arrêtés et mes enfants lui ont demandé ce qu’il faisait là. Il a répondu : « j’essaie d’aller chez les Reno, mais je suis incapable. La cheminée est bloquée ». Les enfants étaient fous de joie ! Ils lui ont dit : « Bien suivez-nous, on s’en va là ! » Il est arrivé à la maison avec sa grosse poche de jouets… et il est reparti par la cheminée !»

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