La Ville de Boucherville refuse une autorisation requise pour le camping prévu à l’île Grosbois

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Par Daniel Hart
La Ville de Boucherville refuse une autorisation requise pour le camping prévu à l’île Grosbois

Afin de pouvoir installer un système d’aqueduc de petite envergure qui desservirait le site du camping prévu à l’île Grosbois, au parc des Îles-de-Boucherville, la SEPAQ a demandé à la Ville de Boucherville de délivrer un certificat de non-objection à cette installation.

 

Cette formalité administrative découle des exigences de la Loi provinciale sur la qualité de l’environnement. Or, l’administration municipale a refusé la semaine dernière d’accorder cette autorisation. « Le conseil municipal ne veut pas d’urbanisation des îles de Boucherville. C’est le même dossier que nous avons refusé en septembre dernier. Les motifs du refus du conseil municipal demeurent les mêmes », indique Julie Lavigne, chef du Service des communications à la municipalité.

La décision du conseil municipal vient mettre des bâtons dans les roues de la SEPAQ. « Ça compromet le projet de camping pour cet été », confirme le directeur du parc, André Dépatie. Ce projet, annoncé par l’ancien ministre Pierre Arcand à l’été 2012, vise à implanter 75 espaces de camping à l’île Grosbois. Le tiers de ces emplacements sera réservé à du « prêt-à-camper », selon le jargon du milieu. En complément, le centre de services du parc sera transformé en centre pour le camping.

Lors de la séance du conseil municipal tenue le 17 septembre 2013, les élus de Boucherville avaient refusé d’accorder un certificat de non-objection en lien avec la construction d’un réseau d’aqueduc et d’électricité pour desservir 15 sites de camping réservés aux véhicules récréatifs dans le secteur Molson, à l’entrée du parc. Une semaine auparavant, le conseil municipal s’était opposé une première fois à la construction d’un réseau d’aqueduc et de système de traitement des eaux usées pour desservir les 75 emplacements du futur camping Grosbois.

Le ministère de l’Environnement avait mandaté un commissaire enquêteur pour valider les raisons du refus évoquées par la Ville. Aucun verdict n’a encore été rendu. La SEPAQ n’a pas encore obtenu les autorisations requises pour effectuer les travaux nécessaires avant l’ouverture des 15 sites de camping pour VR.

« On ne connaît pas les raisons du refus de la Ville; on soumettra une lettre au ministère de l’Environnement et celui-ci prendra une décision à cet effet », signale M. Dépatie. Précisons que les travaux requis ne comprennent aucune participation financière de la Ville de Boucherville.

 

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