La députée Monique Richard réclame un plan plus cohérent

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Par Daniel Hart
La députée Monique Richard réclame un plan plus cohérent

Places en service de garde attribuées à l’agglomération de Longueuil

La députée de Marguerite-d’Youville, Monique Richard, s’insurge contre la décision du gouvernement de n’accorder que 391 nouvelles places en service de garde pour le territoire de l’agglomération de Longueuil.

Entourée de ses collègues péquistes de la région, Mme Richard demande à la ministre de la Famille, Yolande James, de refaire ses devoirs et d’augmenter significativement le nombre de nouvelles places afin de répondre aux besoins des parents. « Ça prend un plan plus cohérent : comment peut-on arriver à une telle proposition? », soulève la députée.

Sur le territoire des villes liées à l’agglomération, on estime que plus de 7025 enfants résidant à Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Hubert attendent une place subventionnée en service de garde. La demande pour de nouvelles places continue de croître. La liste d’attente BILA pour la région compte 16 283 bambins inscrits. Selon les députés péquistes, la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Longueuil a recommandé à la ministre en 2009 le développement de 5000 nouvelles places pour le territoire qu’elle dessert.

Chaque année, l’Hôpital Pierre-Boucher voit naître 3500 nouveaux bébés. La liste BILA indique qu’à Boucherville, plus d’une centaine de futurs nouveau-nés et quelque 381 poupons âgés de 0 à 17 mois attendent une place en garderie subventionnée. Autant d’éléments qui appuient la position défendue par les députés de la région. « La ministre James doit donc absolument refaire ses calculs, car ce n’est pas cohérent avec les demandes de la communauté bouchervilloise », ajoute Mme Richard.

La ministre James doit donc absolument refaire ses calculs, car ce n’est pas cohérent avec les demandes de la communauté bouchervilloise Monique Richard, députée de Marguerite-d’Youville

Du côté de la circonscription de Taillon, au moins cinq projets totalisant 400 places ont déjà été déposés, fait savoir la députée Marie Malavoy. Certains de ces projets visent de nouvelles installations dans des quartiers plus défavorisés. Le portrait actuel laisse entrevoir que si rien ne bouge, seulement un enfant sur 42 dans la région trouvera une place en garderie subventionnée. Bon nombre de parents doivent se tourner vers les garderies privées.

La porte-parole du PQ en matière de famille, Marie Boulé, précise qu’un gouvernement du Parti québécois s’engagerait à ce que le réseau des services de garde puisse accueillir un total de 250 000 enfants, ce qui signifierait la création de quelque 30 000 places à contribution réduite à la fin d’un premier mandat.

 

 

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