Requête pour que l’agglomération de Longueuil devienne une région administrative distincte
L’administration municipale de Boucherville ne s’est pas encore prononcée à savoir si elle appuie ou non la requête de la mairesse St-Hilaire afin que l’agglomération de Longueuil devienne une région administrative autonome.
De fait, le maire Jean Martel garde une distance quant à cette démarche. Il exprime même une certaine réserve.
« Il n’y a pas encore eu de débat au sein du conseil municipal à ce sujet. L’objectif de vouloir une région administrative autonome est louable, mais serait-ce possible de s’y prendre d’une autre façon pour que la région prenne sa place autrement? », soulève M. Martel. Celui-ci veut de prime abord analyser les résultats du sondage qui a été commandé par Longueuil sur l’intérêt des citoyens relativement à la demande de la mairesse St-Hilaire auprès du gouvernement du Québec.
Il compte aussi vérifier auprès des autorités provinciales quel sera l’accueil réservé à cette requête avant de trancher.
Sondage
Léger Marketing a effectué un sondage à l’égard de ce projet de région administrative auprès de 753 résidants de l’agglomération entre le 9 et le 13 février dernier. Les données indiquent que 59 % des répondants appuient ce projet, 23 % le rejettent et 18 % n’ont pas d’opinion à ce sujet. La marge d’erreur s’élève à 3,6 % dans 19 cas sur 20.
D’autre part, 44 % des personnes sondées croient qu’un statut de région administrative aurait des retombées positives pour l’agglomération tandis que 26 % estiment que ce changement n’entraînerait aucun impact. Dans une moindre mesure, 15 % s’attendent à ce qu’il apporterait des retombées négatives.
La majorité des répondants considèrent qu’une région administrative permettrait à la région de Longueuil d’accroître sa représentativité politique, son poids politique dans la planification et l’organisation des infrastructures routières et du transport en plus de permettre une offre touristique et une stratégie de mise en marché indépendante de la Montérégie.
