Des démarches pour préserver le nom de Marguerite d’Youville

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Par Daniel Bastin
Des démarches pour préserver le nom de Marguerite d’Youville

Nouvelle carte électorale effective le 21 janvier prochain

Le nom de la première sainte née en sol québécois, Marguerite d’Youville, disparaîtra la semaine prochaine du paysage politique, malgré les protestations de municipalités de la circonscription de Verchères et du député Stéphane Bergeron. Toutefois, ce dernier n’entend pas baisser les bras et garde espoir de faire réapparaître sur la carte électorale le nom de cette femme native de Varennes en 1701 qui a marqué l’histoire du Québec.

Rappelons que la nouvelle refonte électorale établit que les six municipalités formant la MRC de Marguerite-D’Youville, soit Calixa-Lavallée, Contrecoeur, Saint-Amable, Sainte-Julie, Varennes et Verchères, représenteront la circonscription de Verchères à partir du 21 janvier prochain.

La circonscription de Marguerite-d’Youville, qui comprend présentement Sainte-Julie et Boucherville, n’existera plus à partir de cette date. Sainte-Julie se joindra donc au nouveau comté de Verchères alors que Boucherville sera jumelée à Saint-Bruno pour former la circonscription de Montarville.

Projet de loi

Les municipalités de Sainte-Julie, Varennes et Verchères ont adopté des résolutions demandant que le nom de Marguerite d’Youville soit accolé à celui de Verchères. Le projet de loi 497 a été déposé par le député Stéphane Bergeron lors de la dernière session parlementaire à Québec, mais les travaux de l’Assemblée nationale ont été ajournés le 9 décembre 2011, sans que ce projet de loi soit finalement appelé.

Pour sa part, la Commission de la représentation électorale n’a pas retenu les demandes des municipalités et du député, gardant la dénomination actuelle pour le comté, soit Verchères, tout simplement.

Le mois dernier, le député Stéphane Bergeron a fait parvenir au président de la Commission de la représentation électorale, Jacques Drouin, une lettre exprimant sa grande déception devant cette décision qui fera disparaître du paysage politique québécois le nom de la première et seule sainte née au Québec.

Toutefois, il ajoute qu’il entend bien continuer à poursuivre ses démarches pour que la prochaine révision de la carte électorale puisse honorer la fondatrice de la congrégation des Sœurs Grises, dont les ossements reposent en la basilique Sainte-Anne depuis un an maintenant.

 

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