Des soirées d’information et de consultation seront organisées
Le 10 mai 2013, le gouvernement du Québec annonçait la poursuite du développement de la filière éolienne avec l’attribution de 800 mégawatts (MW) pour de nouveaux projets. Un appel d’offres sera bientôt lancé par Hydro-Québec Distribution pour que 100 millions de watts (100 MW) soient livrés au plus tard le 1er décembre 2016.
À la suite de cette annonce gouvernementale, des promoteurs privés ont commandé une étude pour chiffrer le potentiel de la région par rapport à cette source d’énergie renouvelable et le document permet de conclure que le territoire de Contrecoeur serait favorable pour l’implantation de telles éoliennes.
Les promoteurs ont donc fait part de ces conclusions à la Ville afin de savoir si Contrecoeur était intéressée à l’installation d’éoliennes qui permettraient en retour d’obtenir des redevances annuelles, a expliqué la mairesse Suzanne Dansereau.
« Dès le départ, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un projet. Il est question d’un petit parc d’une douzaine d’éoliennes faisant chacune environ 100 mètres de hauteur au maximum et qui produiraient 2,8 mégawatts. Il s’agirait d’éoliennes plus silencieuses que celles de première génération. »
« La majorité, c’est-à-dire sept, serait installée sur des terrains de la Ville et les autres se retrouveraient sur des terrains appartenant à des particuliers, en secteur rural », de préciser la mairesse en indiquant que ce parc se trouverait entre Saint-Roch-sur-Richelieu et Verchères.
Des centaines de milliers de dollars
Pour la Municipalité, ce projet se traduirait par des centaines de milliers de dollars dans les coffres, ce qui allègerait d’autant le fardeau fiscal de la Ville. Selon les premières estimations présentées au conseil municipal, les redevances annuelles se chiffreraient aux alentours de 500 000 $.
« Pour l’instant, je le répète, nous sommes au neutre par rapport à ce projet. Il nous manque beaucoup d’éléments et nous allons avoir réponse à nos questions. Nous sommes en mode écoute auprès de nos citoyens et nous allons consulter la population à ce sujet, les pour comme les contre, on va tous les écouter. »
« Une chose est claire par contre, il faut bouger vite parce que les appels d’offres se feront à la fin mars. Nous voulons donc tenir des soirées d’information et de consultation d’ici la fin février ou au début mars. Si la population est favorable, on ira de l’avant. Mais si elle n’est pas favorable, on ne se battra pas contre ça », de souligner la mairesse.
« De toute manière, il n’est pas dit que le projet à Contrecoeur sera parmi ceux choisis à travers le Québec. Il faut y aller une étape à la fois et nous allons tenir au courant les citoyens sur tous les enjeux liés à ce projet afin qu’ils nous fassent part de leur point de vue », de conclure Suzanne Dansereau.
