Canada-Cuba, une relation à chérir

Canada-Cuba, une relation à chérir
Après une année de rencontres avec divers intervenants dans le domaine, un rassemblement autour d’une table sur la colline du Parlement à Ottawa était de mise. (Photo : Courtoisie)

Depuis plusieurs années, Nancy Lussier, directrice et vice-présidente de Terracam ainsi que présidente de la chambre de commerce et d’industrie Canada-Cuba, travaille sur une initiative ayant pour but de faciliter le financement des compagnies québécoises et canadiennes qui veulent faire affaire avec Cuba. Par son intervention, elle souhaite trouver des pistes de solutions afin que les entreprises de chez nous qui exportent leurs produits à Cuba aient accès à des programmes de financement plus adéquats et plus adaptés à la réalité actuelle de la relation entre les deux pays.
Puisque Terracam est une compagnie de Sainte-Julie qui embauche 300 travailleurs de la circonscription et 490 employés au Québec, il était naturel pour le député fédéral de Montarville d’aider madame Lussier dans sa démarche afin d’encourager l’exportation de nos produits québécois et canadiens à Cuba.
Après une année de rencontres avec divers intervenants dans le domaine, un rassemblement autour d’une table sur la colline du Parlement à Ottawa était de mise. Plusieurs acteurs émanant du domaine du commerce international canadien et cubain ont participé à une table ronde afin trouver des pistes de solutions pour les problèmes auxquels nos entreprises exportatrices font face quotidiennement. Des représentants du Ministère de la Diversification du commerce international, d’Exportation et développement Canada, de Corporation commerciale canadienne, d’Affaires mondiales Canada, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, de la Banque du Canada, de la Banque centrale de Cuba, de la Banque financière internationale, du Ministère du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger de Cuba, pour n’en nommer que quelques-uns, étaient de la partie.
Les discussions furent fructueuses et ont mené à des échanges productifs entre les deux parties. Un comité permanent composé d’acteurs des deux pays en plus d’un sous-comité destiné à des enjeux plus spécifiques ont été créés lors de cette table ronde. Le travail ne fait que commencer, mais le vouloir de travailler ensemble est réel et des solutions de financement sont prévues pour très bientôt.

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