Aménagement de corridors fauniques le long de la rivière aux Pins

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
Aménagement de corridors fauniques le long de la rivière aux Pins

Le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) aménagera dans quelques semaines un terrain de 2,5 hectares qui longe la rivière aux Pins dans le but de créer des corridors fauniques et d’améliorer les bandes riveraines de ce secteur de la municipalité.

Propriété de la Ville de Boucherville, ce lot était auparavant cultivé par des agriculteurs de la région. Les travaux consisteront à planter des arbres et des arbustes sur le premier 10 mètres de la rive de ce cours d’eau et par la suite à semer une prairie de plantes herbacées sur près de 30 mètres de profondeur.

Pour la faune, deux nouveaux étangs serviront aux espèces comme les grenouilles et les tortues. Les oiseaux disposeront également de nichoirs dans le secteur. Ce projet s’inscrit dans des objectifs identifiés dans le Plan de développement durable de la collectivité pour les milieux naturels et les cours d’eau et découle d’une demande du groupe Environnement Nature Boucherville (ENB) au conseil municipal. Selon la Ville de Boucherville, les travaux devraient être parachevés l’automne prochain.

Le COVOBAR entreprend ce projet d’aménagement en milieu agricole grâce à l’appui financier de plusieurs partenaires. La Fondation de la faune y a accordé un montant de 24 000 $ tandis que la Ville a versé 9825 $. Des employés du ministère du Développement durable et de la municipalité apporteront un soutien technique au besoin.

La rivière aux Pins est reconnue comme un haut lieu de richesse biologique, principalement en raison de la présence d’une frayère de première importance à son embouchure. De nombreuses espèces de poisson comme le grand brochet, la barbotte brune ou encore la perchaude y vivent. Le site comprend un vaste complexe de milieux humides et de boisés isolés que fréquentent la sauvagine, plusieurs espèces de passereaux de même qu’une herpétofaune diversifiée. Des espèces vulnérables comme la grenouille des marais, l’hirondelle noire et le martinet ramoneur en font un lieu de prédilection pour aller y prendre… un ver.

 

 

 

 

 

 

 

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