Le conseil municipal de Boucherville attribue le contrat du complexe aquatique

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Par Daniel Hart
Le conseil municipal de Boucherville attribue le contrat du complexe aquatique

La Ville de Boucherville a mandaté la firme EBC inc pour la réfection du Centre sportif Pierre-Laporte qui sera transformé en complexe aquatique.

Une résolution à cet effet a été entérinée en séance extraordinaire du conseil municipal mardi dernier. Le contrat accordé s’élève à 30,7 millions $. Quatre entreprises avaient présenté des soumissions sur ce projet. Trois de ces propositions étaient conformes. EBC inc. a remis l’offre la plus basse. Il s’agit de la même entreprise qui a réalisé les travaux d’agrandissement du centre Gilles-Chabot l’an dernier. L’enveloppe budgétaire et l’échéancier avaient été respectés dans ce mandat.

Au départ, l’administration a prévu une somme de 32 M $ pour le complexe aquatique. Un montant de 5 M $ est payé comptant et un règlement d’emprunt s’élève à 27 M $. S’il y a une différence entre le montant de départ de 32 M $ et l’attribution du contrat de 30,7 M $, il faut toutefois considérer que d’autres contrats seront octroyés plus tard à l’intérieur du projet. L’un concerne le choix d’une oeuvre d’art à laquelle une somme de 222 000 $ sera consentie tandis qu’un autre vise l’acquisition d’une enseigne et de la signalisation intérieure. À cela s’ajoutent 400 000 $ pour des honoraires professionnels.

Dans le cas de l’oeuvre d’art, une norme gouvernementale prévoit qu’un pourcentage des investissements requis lors d’une réfection ou de la construction d’une infrastructure institutionnelle soit réservé à l’installation d’une création artistique. Le ministère de la Culture et des Communications mettra sur pied un comité pour déterminer le choix de l’oeuvre qui sera retenue pour ce projet. Des fonctionnaires locaux siégeront à cette table de travail.

Pour ce qui est de la glissoire qui a été retranchée temporairement des plans d’architecte initiaux, la Ville cherche à obtenir une source de financement extérieure qui pourrait couvrir cette dépense additionnelle. Pour cette installation, il lui faudra trouver une somme d’environ 150 000 $. Un OBNL local aurait déjà exprimé son intérêt de fournir le montant requis. De son côté, le maire Jean Martel a bon espoir que ce volet du dossier sera réglé au cours de la prochaine année.

D’ici là, l’entrepreneur mandaté pour les transformations du centre sportif prendra possession du chantier à la troisième semaine d’août. Dès que la piscine municipale extérieure sera fermée, les travaux devraient débuter. Au départ, les ouvriers concentreront leurs efforts sur la section du bâtiment où étaient situés la patinoire et les bureaux administratifs.

L’échéancier demeure toujours le même : le complexe aquatique devrait être prêt à accueillir ses premiers nageurs et baigneurs au printemps 2017.

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