Une pétition à Varennes pour que les trains respectent les limites de vitesse de jour comme de nuit

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Par Daniel Bastin
Une pétition à Varennes pour que les trains respectent les limites de vitesse de jour comme de nuit

Des inquiétudes pour la sécurité et la tranquillité des citoyens la nuit

Une citoyenne de Varennes a lancé la semaine dernière une pétition pour que les conducteurs de train respectent les limites de vitesse sur le territoire. Linda Nickford demeure sur la rue des Intendants, près de la voie ferrée, et elle estime, à la suite de ses observations, que les trains vont à une vitesse acceptable le jour, mais que la situation poserait problème la nuit.

« Ça me préoccupe! Il y a de plus en plus de trains et ceux-ci sont de plus en plus longs. On a entendu parler de déraillement dernièrement en Ontario (NDLR : un train de marchandises à Brockville, le mois passé) et ça fait réfléchir, surtout quand on sait ce qui s’est passé à Lac Mégantic. »

Une partie de ses inquiétudes est reliée au sentiment de sécurité, alors qu’une autre partie touche à la qualité de vie des citoyens comme elle qui demeurent en bordure des rails. « Quand ils passent la nuit, j’entends tout bouger chez moi et ça fait cling-cling! Ce n’est pas agréable. Je ne suis pas la seule, des voisins disent qu’ils vivaient la même chose chez eux. »

L’ombudsman du CN

Elle a fait part de ce problème à l’ombudsman du Canadien national, dont le mandat consiste à mettre en place un mécanisme indépendant, confidentiel, neutre, juste et équitable de règlements de plaintes. Son rôle est de fournir toutes les possibilités convenables aux parties concernées afin de résoudre ou d’éclaircir les questions soulevées.

« Nous avons vérifié le respect des limites de vitesse des trains dans votre secteur pour la nuit du 8 au 9 juin et apparemment il n y’a pas eu d’excès de vitesse à Varennes. Les limites de vitesse passent de 10 mph (au passage à niveau de la 132) à 30 mph. Peut être que le bruit d accélération des locomotives fait en sorte qu’on a l’impression que les trains vont plus vite qu’ils ne vont en réalité », a mentionné Anastasia Gavalas, du bureau de l’ombudsman.

Tout en se disant très heureuse de constater la célérité à répondre à son problème, la Varennoise maintient toutefois son point de vue. Elle a donc commencé à faire circuler une pétition dans son secteur avec l’aide de deux voisins, Robert Couture et Josée Lavallée, ainsi que dans les commerces de Varennes. Une copie sera acheminée aux députés Stéphane Bergeron, au provincial, et Sana Hassainia, au fédéral, au maire de Varennes, Martin Damphousse, ainsi qu’au bureau de l’ombudsman du CN.

« Ce qu’on veut, c’est de dormir la tête tranquille », de conclure Linda Nickford.

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